Les pathogènes
Tous les virus, tous les vers, certains champignons et quelques bactéries sont pathogènes. En fait, sur la totalité des 100 000 milliards des bactéries du microbiote (flore intestinale), seuls, 5% sont potentiellement pathogènes. Chacun des pathogènes a sa propre stratégie alimentaire, d'occupation et de protection. Les traitements médicaux doivent s'adapter à l'ensemble de ces paramètres différents. Les gros parasites restent à la surface des parois et tissus, tandis que les plus petits s'infiltrent, à l'intérieur même des cellules. Voir même, pour certains à l'intérieur du noyau, attaquant même l'ADN et les chromosomes.
Les stratégies de protection sont aussi à prendre en compte pour le traitement. Certains vont muter, d'autres vont s'enfouir dans la profondeur des tissus, d'autres encore vont s'entourer de cocon de protection.
Le système immunitaire peut rapidement se trouver inhibé et totalement démuni face à une telle invasion. D'autant que les signaux neuronaux envoyés au cerveau par les neurones intestinaux peuvent, rapidement, être complètement brouillés. De mauvaises informations envoyées au cerveau provoquent des réponses inadaptées et inappropriées. A la longue, les maladies émergent.
Un grand nombre de maladies, qui semblent très éloignées des troubles intestinaux, semblent pourtant, indirectement, causées par ce déferlement parasitaire: surpoids, diabète, arthrose, stress, déprime, fatigue, insomnie, allergies, pathologies neurologiques, respiratoires ou cardiovasculaires, infections diverses (rhumes, grippes, ...)
Les traitements médicaux antiviraux, antifongiques ou anti bactériens, bien que suffisants dans la plupart des cas, trouvent leur limites face à certains parasites pathogènes récalcitrants. Certains déparasitages médicamenteux nécessitent des traitements lourds, couteux et très longs.