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Sonothérapie - Musique sacrée
Musique des sphères
Le Ballet des planètes joue une partition Divine L'apparente stabilité des mouvements planétaires a toujours interpellé les premiers astronomes. Cette régularité était perçue comme une preuve d'un ordonnancement parfait et Divin.
Cet agencement céleste, parfait, influence tous les aspects des créations artistiques humaines. Notamment la Musique, avec ses particularités, tonalités, harmoniques et intervalles. Les premières gammes musicales reflétaient ce que les observateurs percevaient de la voute céleste. Elles sont donc calquées sur un système géocentrique où l'Homme est au centre du Tout. Cette musique est fortement anthropocentrique.
Pythagore Mathématicien grec percevait la géométrie de l'univers comme l'agencement d'un ordre Divin. Pour lui, toutes les créations de l'Univers répondent à un ordre de perfection et d'harmonie et suivent des règles mathématiques. Parmi d'autres, la musique est un art d'essence Divine, et donc mathématique. Les notes sont des fragments du solfège céleste constitué par le ballet des planètes. A chaque planète correspond une tonalité et à chaque orbite planétaire correspond un intervalle, Divin. Son solfège est basé sur un système planétaire géocentrique.
Johannes Kepler Astronome, musicien et mathématicien. Il complète l'approche de Pythagore par une compréhension plus poussée des phénomènes astronomiques. Il adopte la nouvelle vision Copernicienne du système planétaire, notamment que les orbites ne sont pas fixes et circulaires, mais fluctuantes et en ellipses. Dès lors, il réactualise les valeurs des notes et intervalles du solfège céleste Pythagoricien. C'est lui qui baptise ce nouveau solfège, Musique des sphères dans son ouvrage "Harmonices Mundis" - (Harmonie du monde). Ce solfège est basé sur un système planétaire Héliocentrique.
Les notes célestes associées aux planètes La constitution des gammes musicales s'effectuent, au fur et à mesure, des découvertes en astrophysique et musicologie. Dans cette confrontation des gammes, avec la réalité des observations, différentes versions successives de gammes musicales sont créées. Elles sont agencées, sous forme de Sixtes ou d'Octaves. Et s'échelonnent, au gré, en tierce, quarte ou quinte.
